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Réseau Voltaire | 4 mars 2012
dimanche 4 mars 2012, par Comité Valmy
La télévision publique syrienne a confirmé, samedi 3 mars 2012 à la mi-journée, les informations publiées deux semaines plus tôt par le Réseau Voltaire : l’Armée nationale syrienne a fait prisonniers 18 agents français à Homs et un 19e à Azouz.
Cette confirmation indique que les négociations engagées entre Paris et Damas se sont soldées par un échec et que la Syrie a décidé d’augmenter la pression sur la France en portant l’affaire sur la place publique.
Depuis le 14 février, nos informations ont été abondamment citées et commentées dans la presse internationale, sauf en France. Cela peut s’expliquer par la difficulté des médias français de vérifier des faits aussi sensibles.
La presse turque a confirmé l’arrestation du 19e agent français en expliquant que 4 agents turcs avaient été arrêtés avec lui, ceci alors même qu’Ankara s’était engagé le 7 février à retirer tous ses agents en échange de la restitution de 49 prisonniers.
À la télévision libanaise Al-Manar, Mohammad Dirar Jamo a rapporté un échange entre le ministre français des Affaires étrangères et son homologue saoudien en marge de la conférence de Tunis. Le prince Saud al-Faysal bin Abd al-Aziz Al Saud déplorait que la France n’ait pas reconnu le Conseil national syrien comme seul représentant légitime de la Syrie. Alain Juppé lui aurait alors répondu : « Si je fais, qui nous rendra nos soldats ? »
Ci-dessous un exemple de traitement en anglais par Russia Today :
Quoi qu’il en soit, la presse française de ce matin reste silencieuse alors que ces informations sont maintenant publiques. Cette attitude atteste du rétablissement de la censure militaire en France. Ce dispositif, qui était la norme durant la guerre d’Algérie, il y a un demi-siècle, avait permis au courant impérialiste de cacher à la population des événements historiques qui ne furent intégrés dans la conscience nationale que des décennies plus tard (par exemple le massacre des Algériens dans Paris, le 17 octobre 1961).
La question qui se pose est de savoir si le président Sarkozy a rétabli la censure militaire pour des motifs d’intérêt national ou pour des raisons personnelles, c’est-à-dire pour éviter de devoir rendre compte à ses concitoyens de la guerre secrète qu’il conduit contre la Syrie en violation de la Constitution.
Les Français éliront un nouveau président lors d’un scrutin à deux tours, les 22 avril et 6 mai 2012.
http://www.voltairenet.org/La-France-retablit-la-censure
Sur le même sujet :
« Un 19ème agent français arrêté en Syrie », Réseau Voltaire, 28 février 2012.
« La France ouvre des négociations avec la Syrie pour récupérer ses 18 agents », Réseau Voltaire, 26 février 2012.
« La guerre secrète de la France contre le peuple syrien », Réseau Voltaire, 22 février 2012.
« Fin de partie au Proche-Orient », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 février 2012.
« Syrie : 5 questions à Thierry Meyssan », Voltaire Network TV, YouTube, 14 février 2012.
Syrie :
Les Médias nous parlent toujours de HOMS, "ville martyr"...
J'ai décidé, moi, de parler de Syrte attaqué par l'OTAN en Libye, dont les Médias n'ont rien dit sauf un journaliste à chaud (il n'y a que là, chaque fois, qu'on a un peu d'information digne de ce nom, l'émotion aidant - et la censure n'étant pas passée encore...), note d'eva
Enfer de Homs - de Syrte, de Jénine, d'Irak, de la désinformation ? (eva)
Voici des infos sur la Syrie sélectionnées par un excellent blogueur :
Voir aussi :
http://www.lesarkophage.com/f/index.php
Nous désobéissons depuis 2007 pour que Nicolas Sarkozy ne puisse jamais être réélu. Nous avons désobéi sous la droite et nous continuerons au besoin, mais nous désobéirons aussi sous la gauche. Nous désobéirons sous la gauche pour l’inciter à développer des politiques émancipatrices, nous désobéirons sous la gauche pour qu’elle retrouve les chemins des milieux populaires, nous désobéirons sous la gauche car rien ne sera jamais possible sans que le peuple ne fasse largement sécession par rapport au système économique et social dominant. Nous désobéirons sous la gauche car nous devons expérimenter mille alternatives, nous désobéirons sous la gauche pour qu’elle nous donne les moyens de changer la vie.
Nous avons déjà des maires désobéissants, des parlementaires désobéissants… Pourquoi pas demain des ministres désobéissants, c’est-à-dire choisissant de se placer aux côtés de ceux qui rêvent un autre monde, de ceux qui multiplient les pas de côté, l’un après l’autre, jusqu’à l’ivresse. Nous sommes convaincus que rien de bonne se fera sans l’intervention citoyenne, nous attendons donc de la gauche qu’elle reconnaisse enfin aux individus et aux collectifs le droit d’expérimenter, de construire des alternatives en dehors des chemins balisés et cloutés. Nous espérons donc que sous la gauche nous pourrons désobéir dans de bien meilleures conditions.
La gauche doit renouer avec son geste de 1981, qui avait permis, trop modestement certes, mais permis tout de même de développer la créativité populaire, l’expression démocratique (avec les lois Auroux sur les droits des salariés, la décentralisation, les radios libres, etc.). Nous désobéirons aussi sous la gauche car c’est la seule façon de rendre à la politique sa dimension vivante, d’en finir avec les politiques hors-sol, bref de faire renaître le peuple : les chemins de la désobéissance sont non seulement ceux de l’émancipation continue, mais ceux d’un surcroît de démocratie et donc d’un retour au politique des exclus de la parole. Désobéir, c’est rendre visible ce que le système rend invisible, c’est rendre audible ce que les médias rendent inaudible, c’est rendre sensible ce que le capitalisme insensibilise. Nous savons déjà que les logiques du système économique imposeront au gouvernement des poli-tiques antipopulaires, nous savons aussi que les gouvernants n’auront de cesse de vouloir faire rentrer les gens dans ce système, alors que ce n’est ni possible ni même souhaitable…
Les exclus sont à leur place dans ce système. Il nous revient de les laisser s’auto-émanciper. Nous devons désobéir pour que la gauche soit capable de faire bouger les lignes, pour lui permettre de redevenir une gauche maquisarde, buissonnière, mais qui fasse cependant école. Nous devons désobéir pour prou- ver qu’il est possible de vivre mieux en refusant ce qui nous tue. Nous attendons beaucoup de la gauche puisque nous espérons qu’elle aura l’intelligence de rouvrir le champ des possibles, de permettre de nouvelles territorialisations du peuple. Nous sommes optimistes, malgré les dérives droitières des gauches, car nous ne partons pas de rien, mais des multiples formes de désobéissance déjà développées sous la droite… et la gauche. Nous savons pouvoir compter sur des forces poli- tiques, sociales, culturelles aptes à entendre et pourquoi pas à susciter de nouvelles désobéissances et de libérer de nouveaux terrains.
Nous en avons la preuve avec les communes qui refusent déjà d’être absorbées par d’autres, avec les arrêtés anti-expulsion, avec les parrainages républicains d’enfants sans-papiers, avec le refus du SMA (Service minimum d’accueil), avec la décision « illégale » de pavoiser des bâtiments publics avec le drapeau palestinien, avec l’instauration de la gratuité, etc.
Nous en avons la preuve avec des formes de désobéissance qui sont en même temps des actes d’institutions comme l’inauguration de sa propre « chambre d’agriculture » par le collectif Démocratie pour le pays basque, comme l’exigence d’un statut de lanceurs d’alertes avec la fondation Sciences citoyennes, comme la volonté de réaliser des audits populaires des dettes publiques contre les injonctions des banques et des agences de notation.
Poser des actes de désobéissance, c’est dire que l’insurrection des consciences ne suffit pas, que nous devons œuvrer à l’insurrection des existences, que nous devons frayer les chemins d’un socialisme à la fois antiproductiviste, anticapitaliste et amoureux du Bien Vivre. Poser des actes de désobéissance, c’est affirmer, face à un monde toujours plus complexe, que l’expertise des usagers vaut bien celle des spécialistes, c’est pourquoi nous disons, avec le Comité des Démocrates Déchaînés, qu’il nous faut désobéir pour davantage de démocratie. Nous devons entendre cette soif de démocratie dont ont témoigné le début des printemps arabes et les mouvements des Indignés, renouant avec l’exigence d’une démocratie réelle.
Ce combat contre la démocratie fantôme doit permettre de reprendre la main politiquement, mais aussi socialement, culturellement, anthropologiquement en nous mettant en situation d’entendre le peuple ; de percevoir toutes les alternatives proto-éco-socialistes qui existent déjà, de voir que nous sommes déjà nombreux à vivre en dehors des contraintes du « toujours plus », en objecteurs de croissance, en amoureux du Bien Vivre, en adeptes d’une société postcroissance, d’une société post-extractiviste, postcapitaliste.
Notre désobéissance n’est donc pas le combat de la dernière chance. Ce n’est pas le choix désespéré de ceux qui se sauraient battus d’avance. Bien au contraire : la désobéissance, c’est la confiance dans la puissance des millions de gens ordinaires. Dès 1906, Gandhi évoquait ce choix : « Une nation de 350 millions de personnes n’a pas besoin du poignard de l’assassin, elle n’a pas besoin de la coupe de poison, elle n’a pas besoin de l’épée, de la lance ou de la balle de fusil. Elle a seulement besoin de vouloir ce qu’elle veut et d’être capable de dire “Non”, et cette nation apprend aujourd’hui à dire “Non”. » Un des slogans du RIB (Riposte contre les inégalités bancaires) n’est-il pas :« Ils ont le chiffre. Ayons le nombre »? Cette politique vivante est une façon de rompre avec certains schémas du passé qui opposaient l’avant-garde et la masse, le sérieux et la fête, le combat et la joie. La désobéissance, c’est refuser de remettre à plus tard ce qui peut être construit dès maintenant, c’est chanter au présent plutôt que d’attendre des lendemains qui chantent, c’est vouloir plus de démocratie politique, mais c’est savoir aussi que la démocratie réelle ne consiste pas seulement à mettre un bulletin de vote dans une urne. Désobéir sous la gauche, ce sera agir pour constituer une masse critique d’expériences, de petits bouts de socialisme gourmand, de socialisme de la décroissance, jusqu’à ce que notre révolution pacifique finisse par cristalliser.
Paul Ariés
http://alainindependant.canalblog.com/archives/2012/03/11/23731257.html
http://blog.syti.net/Images/Sarkozy_SalutNazi.jpg
J'ai subi un moment le discours électoral de Sarkozy,
Résumé :
Aujourd'hui,
Des mots,
Demain,
Des maux !!
Encore plus de maux !!
eva R-sistons
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Vhttp://elkhadra.over-blog.com/article-les-amalgames-odieux-de-sarkozy-55003042.html
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http://upr-djamelito.blogspot.com/
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Le site qu'il faut absolument découvrir en priorité !
http://www.syti.net/Topics.html
Cliquer ici :
Par exemple,
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| Les projets des Maitres du Monde pour un contrôle global des individus: manipulations génétiques, contrôle des esprits, implants, traçabilité, nouvel ordre économique... |
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| Nous vivons depuis dix ans un changement radical du type de régime politique dans les pays occidentaux, avec l'avènement d'un nouveau pouvoir, celui des réseaux économiques et financiers. déjà plus tout à fait en démocratie. |
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Autres TB sites,
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Et le parti qui monte,
Nouveau parti,qui monte: Celui des internautes,d'abord
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Blog de RECHANGE d'eva (si censure)
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http://www.metrofrance.com/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$l8btiaoueoupxx3y3w76e0wqs95uhtc/gorbatchev.jpeg
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http://www.lexpress.fr/pictures/474/242807_l-ex-president-sovietique-mikhail-gorbatchev-le-en-aout-2011-a-moscou.jpg
Gorbatchev sur FR2
journal de 20 h le 11 mars 2012
Pour défendre les intérêts de l'Occident
contre la Russie libre !
Alerte, propagande mensongère !
Par eva R-sistons
Salut, encore moi !
Juste pour dire que je viens d'entendre sur FR2, l'une des chaînes qui désinforment le plus (avec TF1, Arte, France24...), qu'au Journal de 20 h, demain, on allait interviewer Gorbatchev, qui est à la solde de l'Oligarchie qui a détruit l'URSS et le communisme pour affaiblir cette puissante fédération, et imposer le libéralisme qui a dévasté le pays ! Qu'on en juge :
Communisme
(j'ai visité l'URSS avant son effondrement provoqué par l'Occident § hégémonique) :
- Pas de chômage, pas de sans-logis, de sdf
- Logement au prix d'une voiture, car toit estimé nécessaire
- TOUT gratuit: De la crèche à la retraite, de l'école à la fac, en passant par la Santé (rien à payer !), le Sport et les vacances
- Produits de 1e nécessité, vitaux, subventionnés
- Métro beau et moderne presque gratuit (prix symbolique), etc
Et Gorbatchev est apparu, l'URSS a été désintégrée, dépecée, et le libéralisme anglo-saxon dévastateur s'est installé :
- Les Oligarques sont apparus, milliardaires à la tête de conglomérats industriels et avec les ressources soviétiques partagées avec les prédateurs de l'Etranger ! Au lieu de faire en sorte, comme avec Poutine, que les richesses du sous-sol profitent à tous les Russes, à la nation toute entière
- Disparition de la classe moyenne, pauvreté généralisée, citoyens (notamment les retraités) chassés des centres villes, devenant sdf (enfants abandonnés, vivant dans les égoûts, se droguant etc), et les riches s'installent à la place
- Chômage, sans-domiciles, pauvreté généralisée, privatisation des services publics, etc
Et Gorbatchev est l'homme qui a littéralement offert l'URSS à l'étranger, avec Eltsine également marionnette de l'Oligarchie anglo-saxonne (LES ANGLO-SAXONS, il faut le savoir, sont les ennemis de l'humanité, avec leur libéralisme financier criminel comme en Grèce, et leurs guerres), jusqu'au moment où Poutine est arrivé, homme fort, énergique, aimant son pays, le relevant, lui rendant sa dignité, sa souveraineté, son indépendance - et s'opposant aux Anglo-Saxons ! C'est pour ça qu'il est détesté par eux et pour ça, aussi, que les Médias (beaucoup les appellent les MERDIAS) diabolisent Poutine, qu'ils craignent !
A savoir : Poutine est l'ami de la paix, d'un monde multipolaire,
Gorbatchev est un TRAITRE à son pays, c'est l'homme de l'Occident
Et c'est pour ça que les MERDIAS lui donnent la parole demain, pas à Poutine !
Et c'est dans presque tous les médias pareil, comme sur C dans l'Air ! Désinformation et propagande, au profit des nantis, contre les peuples...
Eva R-sistons
http://images.lpcdn.ca/435x290/201112/02/443767-dernier-dirigeant-urss-mikhail-gorbatchev.jpg
Gorbatchev et Poutine
§ Occident (appelé frauduleusement Communauté internationale car veut imposer anti-démocratiquement son modèle unique ultra-libéral et va-t-en guerre), c'est-à-dire :
Angleterre, avec sa diabolique City financière (c'est là que se décident les guerres mondiales)
Etats-Unis, loi du plus fort, et pas le Droit, la Diplomatie: Le plus fort écrase le plus faible, on vole, on pille, on tue partout - comme dès le départ, avec les Indiens, Esclavage des Noirs - et on ment pour justifier des actes criminels (comme guerre "humanitaire", "pour la démocratie", contre "armes de destruction massive", etc, tout est mensonge)
Et Etats Anglo-Saxons comme Canada, Australie
Israël, Etat derrière tous les conflits, mais discrètement, Etat raciste, militaire, déstabilisateur des pays (comme en Syrie, pour dominer le pays par marionnettes interposées, eh oui !) et qui vénère le Veau d'Or, l'argent
La France de Sarkozy, en tête de toutes les guerres avec le "cow-boy" Sarkozy.
Plus généralement l'Europe aux ordres, dans l'OTAN, et créée.. par les Etats-Unis, pour servir LEURS intérêts ! § 2
§ 2 Voir
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.http://www.freedomsphoenix.com/Uploads/Graphics/001/10/001-1007135133-Pax-Americana.jpg
Liste d'interventions criminelles
commises par les Etats-Unis
La faiblesse de la force est de ne croire qu’en la force » Paul VALERY
On parle souvent de la Pax Americana pour dénommer l’ordre résultant de l’hégémonie des Etats-Unis. Cette position de force n’est pas un gage d’équilibre et de paix à l’échelle mondiale. C’est ainsi que les États-Unis avec le concours de leurs partenaires interviennent de façon chronique lorsque leurs intérêts stratégiques sont menacés comme dans la Guerre de Corée (1950-1953), dans la Guerre du Viêt Nam (1968-1975) ou plus récemment dans la Guerre en Irak (2003). Les gendarmes sont censés assurer l’ordre public et non le troubler. Contrairement à ce que laisse entendre ce terme, les Etats-Unis ne sont pas un facteur de stabilité ayant pour vocation de préserver le statu quo. Les néo-conservateurs tout imprégnés d’un élitisme nietzschéen et d’un messianisme expansionniste fustigent l’immobilité et font de la force une vertu et de la guerre une démonstration. Conformément à leur vision anthropologique désabusée, l’homme auquel ils attribuent un caractère naturellement mauvais doit être commandé par la force.
Aux fondements de la politique étrangère américaine se trouve le concept de « destinée manifeste », au relent religieux indéniable. Il n’y a qu’un seul destin possible pour l’humanité et c’est bien évidemment aux Etats-Unis de le manifester. Après s’être étendu vers l’ouest, le modèle américain doit s’étendre à l’est et au sud. C’est la voie évidente de la nation américaine, inspirée de Dieu, de s’étendre et de conquérir l’ensemble d’abord du continent et ensuite du monde. Les Indiens, dont la culture communautaire était irréductible au modèle de référence, devaient se laisser civiliser de gré ou de force. Il en va de même aujourd’hui des Arabes auxquels on dénue toute forme de civilisation. On les considère comme inhumains, sans compassion, inculte, cruel. Cette approche dédaigneuse adossée à un complexe de supériorité sanctifie le clivage du civilisé et du barbare par le biais de l’occupant et de l’occupé.
Les interventions sont justifiées par un discours moralisateur insufflant une vision du monde manichéenne dans lequel l’Amérique fait offrande de sa démocratie aux peuples barbares. Montaigne disait avec à propos que « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage ».
Depuis ses origines, l’histoire de ce pays à peine double centenaire est entachée de sang. Un regard furtif sur les nombreuses interventions hors de son territoire nous en convaincra :
1846 : Guerre américano-mexicaine : les États-Unis d’Amérique annexent la moitié du territoire mexicain.
1852 et 1853 : Argentine : intervention en vue de protéger les intérêts américains suite à une révolution.
1853 : Nicaragua : protection des citoyens et des intérêts américains pendant des troubles politiques.
1854 : Nicaragua : intervention suite à un acte d’insubordination.
1859 : Chine : protection des intérêts américains à Shanghai.
1893 : Hawaii : intervention en 1893 et annexion définitive en 1898.
1894 : Nicaragua, intervention pour protéger les intérêts des États-Unis suite à une révolution.
1898 : guerre hispano-américaine en vue de s’approprier les colonies de Porto Rico, Guam et les Philippines. Intervention militaire à Cuba avec comme motif la libération de la tutelle espagnole. Les États-Unis imposent un droit d’ingérence dans les affaires intérieures du pays connu sous le nom de l’amendement Platt.
1903 : Colombie : mise en place d’une révolte, visant à la séparation de ce qui deviendra la république de Panama en vue de la construction du Canal +de Panama.
1915 : intervention à Haïti en 1915 et occupation jusqu’en 1934.
1916 : intervention en République dominicaine.
1916-1917 : expédition punitive au Mexique suite à l’incursion de l’armée de Pancho Villa aux Etats-Unis.
1917 à 1918 : participation américaine à la Première Guerre mondiale
1941 à 1945 : protagoniste de la Seconde Guerre mondiale, en Europeet dans le Pacifique.
1945 et 1946 : envoi de troupes et bombardements en Chine. 1946 : soutien au gouvernement philippin en proie à une insurrection.
1947 : soutien logistique militaire au régime mis en place par le Royaume-Uni en Grèce.
1950 à 1953 : Guerre de Corée
1953 : organisation d’un coup d’état en Iran.
1954 : renversement du gouvernement progressiste de Jacobo Arbenz au Guatemala.
1958 : bombardements en Indonésie.
1960 : bombardements au Guatemala.
1961 : Cuba : débarquement de la baie des Cochons qui se soldera par un cuisant échec.
1961 à 1972 : Guerre du Viêt Nam. Intervention au Laos et au Cambodge.
1965 : Indonésie, aide au gouvernement dans la répression d’un complot pro-chinois.
1967 à 1969 : bombardements au Guatemala.
1970 : Oman : aide logistique à l’Iran pour contrer une insurrection à la demande de ce pays.
1973 : Chili : organisation d’un coup d’État, mise en place du général Augusto Pinochet par la CIA.
1975 à 1999 : Timor oriental : soutien à la junte militaire Indonésienne puis aux forces de l’ONUpour son indépendance.
1980 à 1990 : Salvador : aide militaire au gouvernement et aux Escadrons de la mort pour déloger la guérilla.
1981 à 1988 : Nicaragua, soutien des contras au Honduras pour renverser les sandinistes du Nicaragua.
1983 : Invasion de Grenade.
1986 : bombardement de plusieurs villes et bases militaires en Lybie.
1989 : intervention à Panama et renversement du général Manuel Noriega.
1991 : Guerre du Golfe
1993-1994 : intervention militaire en Somalie.
1994 : intervention à Haïti pour installer le Président élu Jean-Bertrand Aristide.
1995 : intervention dans le cadre de l’Otan en Bosnie.
1998 : bombardement de l’Irak.
1998 : bombardement circonscrit du Soudan.
1999 : bombardement et intervention terrestre de l’OTAN dans la guerre du Kosovo.
2001 : déclaration de la guerre au terrorisme suite aux attentats du 11 septembre 2001.
2001- ? : intervention en Afghanistan dans le cadre de cette guerre.
2003- ? : envahissement et occupation sans mandat onusien de l’Iraq avec le soutien du Royaume-Uni et d’autres nations.
2004 : intervention militaire à Haïti en intelligence avec la France pour chasser du pouvoir le président élu Jean-Bertrand Aristide.
2007 : Iran ?
De même que l’on n’imaginait pas qu’ils pousseraient la vilenie jusqu’à pendre court comme dans une scène de western le président Saddam Hussein, on conçoit toujours avec peine l’attaque probablement imminente contre l’Iran. Le bruit des bombes couvrira une fois encore les babillages stériles dans l’enceinte de l’ONU, les cris d’indignation dissonants des Européens et le mutisme assourdissant des dirigeants Arabes. Une sombre ligne viendra s’ajouter à l’interminable martyrologue des Etats-Unis fondé sur la violence et le mépris.
Emrah KAYNAK
Commentaire 1l fallait que quelqu’un dresse la liste des exactions militaires des USA, c’est chose faite. Et cette liste est impressionnante ! Elle le serait beaucoup plus encore, si on pouvait, au regard de chaque intervention « pacifiste », connaître le nombre de morts « collatéraux » (vous savez, ces morts qui ne sont, parait-il, pas voulus par le meurtrier, et dont celui-ci est, de facto, forcément irresponsable !). Quoiqu’il en soit, la liste a été dressée, et on ne peut que remercier celui qui la dressée. Je vous remercie Monsieur Emrah Kaynak de faire savoir au monde entier quelles sont les exactions militaires des USA.
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USA: Liste des 66 interventions extérieures
1775-1776 : Au Canada1 et dans l'Atlantique au cours de la guerre d'indépendance des États-Unis.
1798 à 1800 : Quasi guerre Conflit naval contre la France Révolutionnaire. Mer des Antilles et côtes nord-américaine de l'Atlantique. Terminé par le traité de Mortefontaine.
1801 à 1805 : Guerre de Tripoli plus connue sous le nom de guerre barbaresque, le bey de Tripoli et ses alliés de Tunis et de d'Alger déclarent la guerre aux États-Unis qui ne voulaient plus payer de tribut pour le passage de leurs navires.
1815 : expédition navale contre la régence d'Alger, dirigée par le Commodore Stephen Decatur, qui force le dey Omar à signer un traité mettant fin aux attaques de navires américains par les corsaires barbaresques.
1838, 2 janvier : Mucke à Sumatra, un détachement de Marines protége des citoyens américains.
1843 : Combat en Cote d'Ivoire dans le cadre de la lutte contre le commerce des esclaves2
1846 : Guerre américano-mexicaine, les États-Unis d'Amérique annexent la moitié du territoire mexicain. Ce territoire est maintenant réparti en États : la Californie, le Nevada, l'Utah, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, et une partie du Colorado.
1852, 3 au 12 février, 17 septembre et en avril 1853 : Argentine, Les Marines s'installent à Buenos Aires pour protéger les intérêts américains durant une guerre civile.
1853 : Nicaragua, protection des citoyens et des intérêts américains pendant des troubles politiques.
1853 et 1854 :
Japon, le commodore Matthew Perry oblige le Japon à s'ouvrir à l'Occident avec la Convention de Kanagawa en 1854
Îles Ryukyu et Îles Bonin. Le contre-amiral Perry utilise la force de dissuasion de sa flotte navale envers les autorités de Naha, sur l'île d'Okinawa, qui lui accordent la gestion d'une concession minière, les îles de Bonin, ainsi que des facilités commerciales.
1854, 12 juillet : Nicaragua, en représailles à une offense faite au ministre-résident américain en poste au Nicaragua par une rébellion qui voulait percevoir des taxes, bombardement de Greytown (San Juan del Norte).
1855, 25 au 29 novembre : Uruguay, intervention américaine et européenne en Uruguay pour protéger leurs intérets lors d’une tentative de révolution à Montevideo.
1859, 31 juillet au 2 aout : Chine, protection des intérêts américains à Shanghai
1860 : Angola, intervention afin de protéger les citoyens et des biens américains lors d'une révolte indigène à Kissembo contre le Portugal.
1893 : Hawaii, afin de protéger les vies et les biens des États-Unis, mise en place d'un gouvernement provisoire sous l'autorité de Sanford D. Dole, annexion définitive en 1898.
1894 : Nicaragua, intervention à Bluefields afin de protéger les intérêts des États-Unis suite à une révolution.
1898 : Guerre hispano-américaine avec comme motif la libération de Cuba de la tutelle espagnole. Les États-Unis imposent la possibilité d'investissements financiers et un droit d'ingérence dans les affaires intérieures du pays. Construction d'une base militaire.
1898 :
Porto Rico, Hawaï, Wake, Guam
Philippines
1900 : Chine, participation à l'Alliance des huit nations qui intervient à Pékin pendant la révolte des Boxers.
1903 : Colombie, aide à une révolte, visant à la séparation de ce qui deviendra la république de Panama en vue de la construction du Canal de Panama.
1914 : troupes d'occupation à Vera Cruz, Mexique3.
1915 : troupes d'occupation en Haïti
1916 : troupes d'occupation en République dominicaine
1916-1917 : expédition dans le nord du Mexique suite à l'incursion armée de Pancho Villa aux États-Unis4
1917 à 1918 : Les États-Unis pendant la Première Guerre mondiale
1926 : Nicaragua : défense des intérêts des citoyens américains pendant des troubles politiques intérieurs5.
1941 à 1945 : participation américaine à la Seconde Guerre mondiale, en Afrique, en Europe, et dans le Pacifique.
1945 et 1946 : envoi de troupes en Chine pour désarmer les forces de l'armée impériale japonaise et rapatrier les ressortissants japonais après la capitulation de ce pays6.
1946 : Philippines soutien au gouvernement face à une insurrection.
1947 : Grèce, soutien logistique militaire au régime royaliste engagé dans la guerre civile grecque soutenu auparavant par le Royaume-Uni.
1950 à 1953 :Guerre de Corée.
1953 : Iran : la CIA organise un coup d'État pour renverser le Premier Ministre Mohammad Mossadegh.
1954 : Guatemala, renversement du gouvernement en place.
1958 : bombardements par des avions de la Civil Air Transport (futur Air America) de la CIA en soutien à un mouvement de guérilla en Indonésie.
1960 : bombardements au Guatemala.
1961 : Cuba, échec du débarquement des opposants à Fidel Castro dans la baie des Cochons (n'est pas une intervention officielle des États-Unis)
1961 à 1972 :
Guerre du Viêt Nam, soutien au gouvernement de la République du Viêt Nam (Sud Viet Nam) contre la République démocratique du Viêt Nam (Nord Viet Nam) et le Viet Cong. Guerre marquée par des conflits intérieurs aux États-Unis et de nombreux crimes de guerre sur place.
Intervention au Laos et au Cambodge.
1964 :
Au Brésil, soutien au renversement de João Goulart par la junte militaire qui instaure une dictature sur la période 1964-1985
Panama
bombardements en République démocratique du Congo.
1965 :
Indonésie, renseignements au gouvernement dans la répression du Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie.
Occupation de la République dominicaine par les États-Unis suite à une intervention dans une guerre civile avec l'appui de l'Organisation des États américains.
1967 à 1969 : Formation des forces armées du Guatemala par les Special Forces.
11 septembre 1973 : Chili, Encouragement à un coup d'État du général Augusto Pinochet.
3 juillet 1979 : Afghanistan, « programme afghan » (1979 à 1992), armement par la CIA des moudjahidines afghans de divers groupes pour la guerre d'Afghanistan (1979-1989) contre l'URSS.
1980 à 1990 : Salvador, aide militaire au gouvernement et aux Escadrons de la mort, pour chasser la guérilla. 100 000 morts dans cette guerre civile.
1981 à 1988 : Nicaragua, soutien des contras situées au Honduras, afin de lutter contre les sandinistes du Nicaragua.
1983 :
Liban : Force multinationale de sécurité à Beyrouth, départ après double attentats contre les QG américains et français.
25 octobre 1983 - 15 décembre1983 : Grenade : Invasion
1986, 14 avril : opération El Dorado Canyon, bombardement de plusieurs centres politiques et bases militaires en Libye, 45 morts libyens, deux pilotes américains tués suite à des attentats anti-US en Europe.
1988, 18 avril : Bataille des plates-formes pétrolières Sassan et Sirri face à l'Iran.
1989 :
1er au 7 décembre : Philippines, soutien au gouvernement contre un coup d'État7.
Panama, 20 décembre : Invasion du Panamá par les États-Unis, renversement du général Manuel Noriega.
1991 : Guerre du Golfe (opération Tempête du désert) suite à une requête du Koweït (occupé par l'Irak) à l'ONU. Avec le soutien de l'ONU et une coalition internationale
1993 : Macédoine, 350 hommes dans une force de maintien de l'ONU
1993-1994 : Somalie, Opération Restore Hope, intervention militaire des É.-U. pour soutenir les Opération des Nations unies en Somalie.
1994 : Haïti, intervention pour installer le Président élu Jean-Bertrand Aristide.
1995 : Bosnie-Herzégovine, soutien aérien aux forces de l'ONU/OTAN sur place puis déployement d'une force de maintien de la paix.
1998 : Irak, quatre jours de bombardement aérien sur des objectifs militaires et industriels.
1998 : le 20 août, Double bombardement d'une usine de médicaments (soupçonnée d'appartenir à Ben Laden) au Soudan et de camps d'entrainement terroriste en Afghanistan suite aux attentats des ambassades américaines en Afrique le 7 août 1998.
1999 :
Bombardement et intervention au sol de l'OTAN dans la guerre du Kosovo et déploiement depuis d'une force de maintien de la paix.
: Timor oriental : Soutien logistique aux forces de l'ONU pour son indépendance.
2001 : La Guerre contre le terrorisme est déclaré suite aux attentats du 11 septembre 2001
2001-en cours : Intervention en Afghanistan dans le cadre de cette guerre en accord avec l'ONU
2002 : Philippines, dans le cadre de la Guerre contre le terrorisme en soutien du gouvernement philippin contre des guérillas.
2003-2011 : Guerre d'Irak, les États-Unis envahissent l'Irak avec le soutien du Royaume-Uni et d'autres nations en se passant de l'accord de l'ONU.
2004-en cours : Attaques aériennes américaines au Pakistan en aide au gouvernement pakistanais dans le cadre du conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan.
2004 : Haïti les États-Unis, dans une intervention militaire et avec l'aide de la France, chassent le président haïtien Jean-Bertrand Aristide du pouvoir.
2005 : Asie du Sud-Est, réponse humanitaire au tremblement de terre du 26 décembre 2004 avec 16 500 militaires
2006 : Bombardements aérien de cibles d’Al-Qaïda en Somalie, avec l'accord du gouvernement de ce pays.
2011-en cours : Zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye.
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« Comment osent-ils ? » de Peter Mertens
Enfin, un livre qui explique clairement la « crise », l'euro et le grand hold-up !
A chaque crise, banquiers et spéculateurs reçoivent des milliards en plus des Etats européens. Que nous payons. Pour leur permettre de spéculer encore plus... contre nous. Comment osent-ils ?
Best seller en Flandre depuis deux mois, ce livre de Peter Mertens paraît aujourd'hui en version française (retravaillée avec David Pestieau). Investig'Action vous offre en exclusivité le passionnant chapitre « Grèce ».
Il décrit ce qui va arriver aussi chez-nous.
Et donne des pistes pour résister au hold-up.
Voir aussi :
On ment sur les Grecs aujourd'hui, on mentira sur vous demain... - Michel Collon
Investig'Action - www.michelcollon.info
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http://mouvement-citoyen.hautetfort...
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Et aussi :
et ce post :
http://gold-up.blogspot.com/2012/03/video-fed-fraude-extremement-dangereuse.html
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